La guerre de 1870 marqua profondément la commune. Le 8 septembre, les soldats français battant en retraite incendièrent au passage, sur ordre du gouverneur de Paris, les fermes afin que les récoltes ne tombent pas aux mains des Prussiens. Les fermes Boisseau et Tetard furent partiellement détruites mais la population évita la propagation des incendies malgré les interdictions des militaires. À l'approche des troupes ennemies, la plupart des Roisséens fuirent le village emportant tout ce qui était possible sur des charrettes. Le 18 septembre, dix-mille soldats prussiens accompagnés de mille chevaux campèrent dans le village et ses alentours. La moitié des troupes repartirent dès le lendemain, mais l'autre moitié y resta jusqu'au 3 mars 1871. Durant l'occupation, le village fut mis à sac par les cavaliers prussiens; afin de se chauffer durant l'hiver rigoureux de 1870-1871, ils arrachèrent les portes des maisons et brûlèrent le mobilier, la mairie fut également incendiée et les archives détruites. D'après un rapport du maire, monsieur Cabuzet, les dommages se montaient à 1 793 421 francs.
Source : Wikipédia
Dès août 1914, des observatoires furent créés, et un poste de défense anti-aérienne installé sur la route de Louvres. En septembre, les Uhlans furent signalés à Senlis ce qui provoqua la panique, le maire reçut l'ordre d'évacuer la population; un convoi de cent-dix personnes quitta ainsi le village le jeudi 3 septembre, laissé à neuf personnes qui choisirent de ne pas le quitter dont le curé, le père Fréauville. Les habitants qui avaient trouvé refuge à Monnerville au sud de la Seine-et-Oise revinrent peu à peu dès le 12 septembre et trouvèrent un spectacle de désolation : les maisons avaient été pillées, les environs saccagés, les arbres coupés, les routes jonchés de détritus. Le village est occupé par les troupes du 143° et 144° régiment d'infanterie. L'église jonchée de paille devait servir d'hôpital de campagne. En octobre, le général Gallieni établi son poste de commandement dans la propriété de madame Gonnet. En 1915 et 1916, soixante-dix Roisséens étaient mobilisés.
À la suite de l'offensive allemande du printemps 1918, un terrain agricole au nord du village, en bordure de la nationale No 2 fut construit le premier aérodrome. La première escadre de Combat s'y installait. Elle allait soutenir activement l'armée du Général Mangin dont le succès sur le front de Villers-Cotterêts allait marquer le début de la contre-offensive. Il disparut dès l'offensive franco-américaine de juillet-août 1918. Un détachement fut alors abrité à proximité dans des hangars.
Source : Wikipédia
Mon père ainsi que ses frères et sœurs nous ont toujours raconté qu'ils avaient été jusqu à Gien et que leur mère (donc la femme de Pigeon Léon Jules) s'était retrouvée après un bombardement sous les décombres d'une épicerie (dans laquelle elle se trouvait pour acheter de la nourriture) en face du pont de Gien. Donc 37 km après Montargis. Des roisséens sont donc allés jusqu'à Gien.
Source : Mme Isabelle PIGEON